vendredi 27 août 2010

Vilcabamba


La première région qui m'intéressait en Équateur était Vilcabamba. Surnommée la Vallée de la longévité après que des scientifiques eurent découvert des dizaines de personnes de 100 ans et plus, travaillant dans les champs, parfaitement en santé. Vilcabamba est situé au coeur de la Cordillière des Andes, dans la province de Loja, au sud du pays, presqu'à la frontière avec le Pérou. Cet endroit est aussi réputé pour ses massages à bas prix, plusieurs enseignes étant affichées ici et là dans tout petit village. J'ai fait une randonnée à cheval pour la 2e fois de ma vie, encore une fois dans la Cordillière des Andes! La dernière fois remonte en 2002. Ca fait 3 jours que je suis revenu et j'ai encore mal au cul! Par bonheur, nous nous sommes offert deux excellents massages de 75 minutes pour 18$ ! Le 100,1 Rythme à tenté en vain de me rejoindre pour effectuer ma chronique, mardi matin. Le cellulaire que l'auberge m'ont prêté était une antiquité qui ne captait guère les ondes de façon efficace. Pourquoi n'ai-je pas utilisé le téléphone de l'auberge? Il n'était que 6ham et la réception était toujours fermée. Le paysage nous rapelle que le Québec manque cruellement de montagnes!
















jeudi 19 août 2010

La Ciudad Perdida


L'arrivée à Santa Marta, à l'extrême nord du pays, baigné par la mer des Caraibes fut très agréable: 30 degrés avec 85% d'humidité! Quel contraste avec Bogota!






















C'est toujours l'hiver par contre, que l'on apelle la saison des pluies alors il pleut à tous les jours, mais seulement en fin d'après midi. Le matin de 6h00am à 14h00pm, il fait pratiquement toujours beau et chaud. Un immense centre commercial se trouve tout près de l'auberge avec un petit parc d'attraction, des arcades, des défilés de mode et même un cinéma qui projettent les plus récentes parutions hollywoodiennes pour moins de trois dollars! Santa Marta est le point de départ de notre trek dans la jungle colombienne! Un trek de 5 jours et 4 nuits à la Cuidad Perdida (La Cité Perdue), qui à servie de tournage à l'un des films d'Indiana Jones! La route pour s'y rendre n'est pas une route, mais un chemin dans la jungle. Un seul faut mouvement du conducteur et se rammassent en charpie dans le fond du précipice. Ce fut une expérience à la hauteur de mes attentes, semblable au trek du Macchu Pichu au Pérou. Le trek est parsemé de paysages saisissants nous laissant l'impression d'être si petits devant si grand! Nous devons traverser des rivières avec de l'eau à mi-cuisses en s'agrippant à une corde pour ne pas être emporté par le courant. Plus tard, la corde est suspendue au dessus de la rivière et l'on doit traverser à l'aide d'un chariot à plus de 10 mètres au dessus de celle-ci. La nourriture est excellente mais plusieurs personnes, dont Marie, ont été malades. On dort dans des hammacks! Oui oui. Ma première idée sur le sujet fut pessimiste mais à ma grande surprise, j'ai bien dormi! Il fait tellement chaud que l'on devient complètement trempé, la goutte au bout du nez, mais quand même moins que lors de la troisième journée lorsque nous avons été submergé par une intense pluie tropicale de 3 heures! Une véritable douche tout habillé! Sale et épuisé après les 1200 marches de la quatrième journée, nous sommes enfin parvenu à la Cité Perdue. Ici vivait plus de 3000 familles indigènes, évidemment conquises par les méchants espagnols. Quel site majestueux en plein coeur des montagnes! C'est beau l'amérique du sud! Revenir à Santa Marta ne fut pas de tout repos non plus! Nous étions 4 camionnettes-jeep à se suivre et après 30 minutes, l'une d'elle subit une crevaison, nous devons patienter un autre 30 minutes. Un peu plus tard, il fallait pratiquement escalader un chemin de boue. 3 camionnettes ont réussi l'exloit, sauf une. Un autre 30 minutes d'attente. 2 autres arrêts marqueront le retour, coincés comme des sardines à l'arrrière d'une camionnette mal ventilée remplie d'italiens qui parlent vraiment trop fort! L'avant dernier arrêt fut à un poste de péage où le chauffeur se vit remettre une contravention pour un phare avant qui fonctionnait mal...bizarre quand tu es dans un pays où les conducteurs ne respectent pas les limites de vitesse, dépasse sur les lignes doubles, ne s'attachent pas en voiture, etc. Pour ajouter l'insulte à l'injure, je remarque que notre chauffeur prend un chemin différent à l'arrivée à Santa Marta. Je lui fais remarquer et il me fait comprendre qu'il ne fera pas demi-tour. Alors il s'arrête le long de la route, fais signe à un taxi de s'arrêter et lui demande de nous raccompagner à l'auberge. Note finale de l'aventure? 10/10 !!!!!!!!!!!

mercredi 18 août 2010

Bogota, Colombie


Une longue file d'attente nous attendait à l'aéroport ainsi que plusieurs questions de la part des douaniers, mais quelle joie de se retrouver en terrain familier: je parle de l'espagnol, une langue dont je maîtrise! Je ne voyage pas seul en Amérique du Sud mais avec ma copine que j'initie au monde des sacs à dos! Il est trop tard pour prendre le bus alors le taxi nous raccompagne jusqu'à l'auberge. Il fait froid, 12 degrés, c'est l'hiver. Les 3 jours qui suivront nous permettrons d'explorer une petite partie de l'immensité de la ville qui compte pas moins de 8 millions d'habitants! La nourriture est délicieuse et j'essaye plusieurs spécialités de la cuisine colombienne dont le bandeja paisa, un plat-buffet composé de riz, de patate douce, de banane plantain, de fèves noires, de saucisse et de salade. Une des bières locales, la Costena, très blonde et très légère a résolument bon goût. Ne s'aventure pas qui veut dans toutes les rues de la ville car on m'a fait signe d'un couteau sous la gorge si je m'avançait plus loin avec ma caméra. J'ai obtempéré! Somme toute, Bogota vaut le détour malgré la pauvreté omniprésente.